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COVID-19, et si l’Afrique se trompait de guerre?

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Le virus est apparu en décembre 2019 et même si sa famille était déjà connue, il a défié les prévisions des scientifiques. Voilà donc l’intrus, le COVID 19 qui semble cependant avoir trouvé le moyen de perturber toutes les défenses de la maison : la peur de l’inconnu.

Tous les scientifiques s’accordent à reconnaître que le manque de sommeil, le stress sont des ennemis du système immunitaire humain. Mais si devant ce virus de la grippe qui donne des gênes respiratoires aigus, le monde, les hommes s’inclinent avec la peur au ventre, que deviendront-ils ?

La peur déstabilise et rend vulnérable face à l’agresseur. L’épée du COVID 19  est cette peur qui entraine stigmatisation, cachoteries et décès.  La preuve nous est donnée par la maladie du virus de sida, une zoonose au même titre que l’infection au COVID 19, qui serait parti de la chauve-souris. On nous avait pourtant bien précisé à l’époque aussi qu’il n’y avait pas de traitement, que le virus tuait. Mieux, que les rapports sexuels non protégés en étaient le vecteur. La psychose générée, avait alors entrainé en Afrique, le rejet, l’isolement et la discrimination, qui n’ont eu pour résultat que la propagation du VIH, ensuite la persistance  de nouveaux cas sur le continent. Aujourd’hui encore, tout ceci nous entraine vers des comportements insensés qui pourraient entretenir l’épidémie en Afrique. Déjà que l’Organisation Mondiale de la santé, après ses inquiétudes avertit le continent noir d’une probable flambée avec à la clé une hécatombe certaine, la psychose s’empare de tous. Et comme si la chaleur ambiante dans les pays tropicaux ne suffisait pas, il faut désormais se parler derrière un masque, un cache-nez, une bavette peu importe comment on l’appelle. On peut comprendre avec les températures en Europe, que le port de ce genre d’arsenal ne soit pas extraordinaire mais où allons-nous en Afrique, dans la communauté avec ce genre de déguisement qui donne la fausse impression d’une protection ? Ce nouveau microorganisme n’est pas dans l’air, ils l’ont eux-mêmes dis, il se propage à travers les déplacements de populations, par contact interhumain de la personne contaminée à une autre et par  les gouttelettes de fluide de personnes contaminées. Le COVID 19, doit –il nous prendre toute notre humanité avant qu’on ne comprenne que la psychose dont –il est responsable est la véritable ennemie ?

Et puis ce qu’ils ne nous disent pas assez, c’est la comorbidité qui sous-tend les nombreux décès en Occident et ailleurs. Il n’est un secret pour personne qu’ils sont pour la plus part des fumeurs dont les poumons peinent déjà à laisser respirer, à laisser vivre. La détresse respiratoire que provoque l’infection au COVID 19, trouve chez eux le bon allié pour faire le chemin vers la mort.  Qu’on ne me dise pas aussi que la population italienne n’est pas vieillissante. Cela s’entend là aussi car les personnes âgées sont souvent dénutries et immunodéprimées pour espérer remporter la guerre que leur livre ce virus respiratoire. L’hypertension artérielle et le diabète quant à eux avec leur tentacules d’athérosclérose et d’accident vasculaire cérébral, ont tôt fait de tirer profit de cette infection. Le dépistage, lui n’est pas systématique et les décès du fait, du COVID 19 sont entérinés à partir de signes cliniques.   

La peur de l’isolement, l’inexistence de traitement sont des pièges à propagation des virus dans le contexte africain. Dites-moi pourquoi, je me ferai isoler si je suis soit disant  condamnée à mort et qu’ensuite mon corps ne reviendrait même pas à mes parents ?

La guerre contre cette infection du  « COVID 19 » ne sera pas gagnée en Afrique avec la peur  panique au ventre. Il nous faut changer de cible pour ne pas commettre les mêmes erreurs qu’avec les autres maladies virales comme celle du VIH/SIDA.