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Deuxième conférence internationale sur la fièvre lassa : l’OOAS veut en finir avec le virus

Les premières épidémies de la fièvre lassa avaient généré autant de peur que la pandémie de la Covid-19. Malheureusement, les recherches pour contraindre le virus ne sont pas allées aussi vite que celles du coronavirus. Et aujourd’hui encore, la maladie décime des milliers de personnes dans l’espace Cedeao. Toutes choses qui justifient l’engagement de l’OOAS à faire de la deuxième conférence internationale sur la fièvre lassa, une rencontre charnière dans la riposte. 


Six ans après la première conférence internationale sur la fièvre Lassa, beaucoup reste à faire pour réduire l’incidence de la pathologie sur les populations’’, selon Vigile Lokossou, directeur du département des soins de santé de l’Organisation Ouest Africaine. Depuis sa première notification en 1969 au Nigeria, il n’y a toujours pas de traitement efficace disponible. Puisqu’il s’agit d’une fièvre hémorragique virale, la production d’un vaccin pour la prévention et la protection des populations les plus vulnérables est envisageable. 


Deuxième conférence internationale sur la fièvre Lassa 

En organisant cette deuxième conférence internationale sur la fièvre lassa à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’OOAS vise le renforcement de la coopération régionale pour une lutte plus collective et plus efficace. D’ailleurs depuis 2022, l’organisation considère la fièvre lassa comme un problème régional de santé  prioritaire. Du 8 au 12 septembre 2025, toutes les parties prenantes se réuniront à l’hôtel Radisson Blu de Abidjan pour réfléchir à l’amélioration de la réponse aux épidémies émergentes dont la fièvre lassa. Tirer parti de la technologie et de l’innovation pour se préparer à faire face à une éventuelle épidémie de fièvre lassa est aussi l’un des défis de cette réunion internationale où sont conviés, les chercheurs, les experts en santé et autres décideurs. Aussi pour impacter durablement les communautés, au sortir de la dite conférence, des stratégies de communication claires seront élaborées dans le but de susciter d’une part l’engagement communautaire et d’autre part , l’amélioration la détection précoce.

A propos de la fièvre lassa

C’est une maladie virale hémorragique de survenue brutale qui se transmet à l’Homme par contact direct avec les excréments ou urines de rongeurs infectés et indirectement par la consommation de nourriture infectée. Entre humains, la transmission se fait par contact avec les fluides du patient , par voie sexuelle mais également en milieu sanitaire en l’absence de précautions idoines.

Dans la plupart des cas, la maladie est asymptomatique. Lorsqu’elle commence à parler d’elle-même, les signes de la fièvre lassa ne sont pas très spécifiques et s’apparentent à ceux du paludisme. Dans les cas sévères, on note des manifestations hémorragiques. 

Les complications de la pathologie sont mortelles avec des séquelles pour certains patients qui guérissent. La fièvre  lassa est extrêmement dangereuse pour les femmes enceinte car elle cause  généralement le décès de la maman et surtout la mort du fœtus.

Une prévention à l’échelle communautaire est possible à travers une meilleure gestion des déchets ménagers pour éviter que les rongeurs, réservoir naturel du virus, ne pénètrent dans les habitations. Il faut aussi protéger les restes de nourriture et les repas.

Pour les Etats menacés par le virus lassa, l’Organisation Ouest Africaine de la santé OOAS,  insiste sur la surveillance à base communautaire pour un diagnostic précoce des cas qui mettrait à l’abri la communauté et préviendrait les épidémies de la fièvre lassa.

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