En visitant le répertoire alimentaire des Africains et des Béninois en particulier le constat est à maints égards déprimant. Non seulement le mode de cuisson des aliments est obésogène mais également certains mélanges de nourriture largement répandus sont énergétiques et exposent à long terme aux maladies métaboliques. En réalité, si le sucre est indispensable pour le bon fonctionnement de l’organisme, c’est dans l’équilibre nutritionnel que se trouve son bien-être.

Le mélange pâtes alimentaires + pain est à déconseiller

Dans les cafétérias, pendant la récréation dans les écoles, ou dans les maquis, de nombreux Béninois se font servir les pâtes alimentaires et le pain. C’est un sandwich habituel mais une tautologie alimentaire qui répétée au quotidien peut aussi justifier le gros ventre ou l’obésité. Les pâtes alimentaires et le pain sont fabriqués à partir du même ingrédient : le blé qui est de la famille des glucides. Aussi, manger au quotidien des pâtes alimentaires en les accompagnant de pain épuise le pancréas, l’organe qui régule le taux de sucre dans le sang.

Ce mélange est carrément à bannir de la routine alimentaire. Pour respecter l’équilibre alimentaire, il est préférable d’associer les pâtes alimentaires avec des légumes (carottes, choux, tomates, oignon …) et du poisson ou de la viande. Le pain, il faut le consommer idéalement avec du haricot et des légumes (sauce tomate oignon pas trop grasse).

Certaines bouillie accompagnées de beignet de blé ne vous fait pas du bien !

Au Bénin, s’il y a un petit déjeuner qui est courant et fréquent c’est la bouillie de maïs ou de mil accompagnée de beignet de blé.  A en croire les nutritionnistes, c’est une composition qui ne respecte pas les règles d’équilibre. Le maïs et le blé appartiennent à la même classe alimentaire (glucide). L’huile apportée par le beignet de blé ou de maïs représente les lipides. Au total, il n’y a donc que deux familles alimentaires dans cette assiette généralement saupoudrée de sucre (saccharose). Cette association est particulièrement dommageable pour la santé lorsqu’elle est consommée plusieurs fois par semaine.

D’ailleurs bien souvent, les adeptes de cette combinaison enregistrent une baisse d’énergie, de concentration et une somnolence dans la matinée surtout pour les professionnels qui sollicitent l’intellect. L’idéal est donc d’accompagner la bouillie de beignet de haricot ou d’arachide.

Accompagner le riz de légumes, haricot…

Un autre mélange qui fait faire du surplace à ses consommateurs est le riz accompagné des pâtes alimentaires. Les deux aliments sont de la famille des glucides. Et leur association est du coup très énergétique. Encore une fois, cette combinaison ne rend malade que si elle est dégustée plusieurs fois dans la semaine. Il faut de préférence le consommer avec des légumes (carotte, choux, concombre.), du haricot (poisson ou viande).

Les boissons chaudes ou glacées qui accompagnent ces repas sont aussi parfois problématiques. L’eau reste la meilleure des boissons. Les sucreries et autres jus de fruits importés doivent être rarement consommés à cause de leur teneur en sucre de table et autres produits chimiques. Quant à l’alcool, il doit être ingéré avec modération. 

Composer des assiettes optimales

La liste des mélanges africains néfastes pour l’organisme n’est pas exhaustive. Pour bien se nourrir, il faut intégrer la notion d’équilibre alimentaire dans nos assiettes.  Pour satisfaire les besoins nutritionnels de l’organisme, il est donc important d’allier dans nos assiettes dans des proportions adéquates trois principaux groupes alimentaires à savoir les glucides, les lipides et les protéines.

Concrètement une assiette optimale doit être composée d’un quart de glucide, d’un quart de protéine et d’une moitié de légume. Cet équilibre peut bien entendu ne pas être journalier et se rattraper dans la semaine ou dans le mois. C’est l’accumulation quotidienne du déséquilibre qui créé la prise de poids, le ballonnement, la constipation, le diabète…