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Santé : le sexe oral peut être vecteur de maladies graves

Le cunnilingus et la fellation sont des pratiques sexuelles orales largement répandues. Certains vont jusqu’à l’anulingus pour se donner du plaisir. Ces jeux sexuels invariablement appréciés par l’homme et la femme ne sont cependant pas sans conséquences sanitaires. Le risque est d’autant plus élevé lorsque le partenaire bénéficiaire couve une maladie sexuellement transmissible.

Il est clair que les infections sexuellement transmissibles se propagent moins facilement par le sexe oral que par la pénétration notamment anale. Toutefois, presque toutes les infections sexuellement transmissibles peuvent être transférées aux partenaires lors des pratiques sexuelles orales.

Les premières manifestations de ces infections apparaissent chez les plus sensibles seulement quelques jours après la fellation ou le cunnilingus. Il s’agit des symptômes à type d’angine. Maux de gorge, sensation de brûlure en bouche, ulcérations buccales et autres inconforts ne sont cependant pas spécifiques à la contamination à une bactérie ou un virus sexuel. Ils sont tout de même communs à plusieurs infections sexuelles réputées, transmissibles par voie bucco-génitale.

Herpès  

Communément appelé ‘’zanta’’ en langue fon au Bénin, l’herpès labial encore appelé  bouton de fièvre peut être transmis dans les deux sens. Si la personne qui donne la fellation ou le cunnilingus porte le virus de l’herpès, elle  le diffuse au niveau du sexe de l’autre partenaire. De la même manière, l’herpès génital peut contaminer la bouche de de celui qui pratique le sexe oral. On sait que l’Herpès génital est dangereux pour le bébé lors de l’accouchement si l’infection n’est pas traitée.

Le Papillomavirus Humain

Présent chez la femme comme chez l’homme, le HPV est sexuellement transmissible et est la cause avérée du cancer du col de l’utérus. C’est une souche bien précise du virus qui est mise à l’index dans la survenue de ce cancer.  En situation de fellation ou de cunnilingus, cette même souche de HPV peut atteindre la bouche ou la gorge et évoluer vers un cancer de la gorge ou de la bouche. Selon une étude américaine qui remonte à 2016, les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes par les cancers de la gorge et de la bouche en lien avec le HPV dont la source reste le cunnilingus. Tout commence ici par une verrue dans la gorge longtemps après la contamination.

VIH SIDA

Curieusement le virus du Sida ne se transmet pas autant par le cunnilingus.  Moins de 7 cas ont été notifiés depuis l’apparition du virus d’immuno- déficience selon une source européenne. Pour autant, la garde ne doit pas être baissée lorsqu’on a des lésions dans la bouche et que la femme est en menstrues.

Hépatites

Les hépatites B et C peuvent se transmettre lors du sexe oral. Les cas les plus fréquemment enregistrés sont liés au cunni particulièrement lorsqu’il y a contact avec le sang (les règles). Le partenaire qui fait cette caresse bucco-génitale est ainsi exposé, lorsque l’autre n’a pas fait son vaccin contre l’hépatite B. Un traitement onéreux existe pour l’hépatite C.

D’autres virus et bactéries peuvent se transmettre lors des rapports sexuels oraux. La chlamydia et le gonocoque en font partie. Pour certaines maladies transmissibles par voie bucco-génitale, la vaccination est la clé. La prise en charge des autres IST est nécessaire avant toute relation intime pour ne pas mettre en danger le(la) partenaire.

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